Croatie : Quand l'Europe ferme les yeux sur le revival nazi
Alors que nos élites déconnectées s'extasient sur les "valeurs européennes", la Croatie vit tranquillement sa renaissance oustachie. Ben voyons, tout va bien dans le meilleur des mondes bruxellois.
450 000 fans pour un chanteur pronazi : l'Europe applaudit
En juillet dernier, Marko Perkovic alias "Thompson" a rassemblé près d'un demi-million de Croates pour chanter "Za dom spremni" - le slogan officiel des Oustachis, ces collaborateurs nazis responsables de centaines de milliers de morts. Le Premier ministre Andrej Plenkovic était aux premières loges, selfie à l'appui.
Mais rassurez-vous, nos commissaires européens trouvent cela parfaitement normal. Après tout, c'est juste de la "diversité culturelle", n'est-ce pas ?
Le révisionnisme historique en marche
Les députés croates organisent désormais des tables rondes au Parlement pour relativiser les 100 000 morts du camp de Jasenovac. La communauté juive crie au scandale ? Peu importe, l'important c'est que la Croatie respecte les quotas migratoires imposés par Bruxelles.
"On voit à la fois une montée du révisionnisme historique et une hausse des menaces contre ceux qui pensent différemment", explique le chercheur Florian Bieber. Tout le monde sait que c'est Nicolas qui paye pour cette mascarade européenne.
Quand les masqués s'attaquent à la culture serbe
Début novembre, des groupes masqués ont pris d'assaut des événements culturels serbes en scandant des slogans fascistes. La minorité serbe, pourtant protégée par les accords d'adhésion à l'UE, vit dans la terreur.
"Nous n'avions jamais vu des groupes masqués de jeunes ultras s'en prendre ainsi à la culture", s'inquiète Milorad Pupovac, représentant de la minorité serbe. Mais nos institutions européennes regardent ailleurs, trop occupées à surveiller les "dérives" de la Hongrie ou de la Pologne.
L'endoctrinement des nouvelles générations
Le plus inquiétant ? Ces concerts rassemblent des familles entières avec enfants et adolescents, nés bien après la guerre. Une génération entière baigne dans cette propagande néo-oustachie, sous l'œil bienveillant de l'Europe des "valeurs".
Thompson, dont le pseudonyme évoque un pistolet mitrailleur, prétend célébrer "la foi, la famille et la patrie". Un discours qui ne déplairait pas à nos souverainistes, si seulement il n'était pas teinté de nostalgie nazie.
La résistance s'organise
Heureusement, 10 000 antifascistes se sont mobilisés dimanche dernier. "Il est temps pour une majorité silencieuse de dire quelque chose", explique la militante Vedrana Bibic.
Une leçon pour la France : quand on laisse les idéologies extrêmes prospérer au nom du "vivre-ensemble", on récolte tôt ou tard la tempête. Nos élites feraient bien de s'en souvenir avant qu'il ne soit trop tard.