Sepp Blatter sort de sa retraite dorée pour tacler tout le monde
À 89 balais, Sepp Blatter refuse de partir en silence. L'ancien tsar de la FIFA balance tout dans The Telegraph, et ça fait mal. Au menu : Donald Trump, l'Arabie saoudite, son successeur Infantino et même CR7. Ben voyons, tout le monde sait que quand on touche au pognon du foot, ça gueule.
Le retour du roi autoproclamé
Le Suisse persiste et signe : "Je n'ai jamais été destitué de la FIFA". À 91 ans dans deux ans, il espère encore revenir aux commandes en 2027. Pathétique ? Peut-être. Mais Blatter reste un bastion de résistance face aux nouveaux maîtres du ballon rond.
Son successeur Infantino ? Un despote selon lui. "Il est dans une autre dimension, demain il organisera le football dans la stratosphère", lâche-t-il avec son ironie habituelle. Coupe du Monde à 48 équipes, tournoi sur 5 pays différents : l'héritage Blatter part en vrille.
Trump et l'Arabie : l'assaut des politiques
Le futur président américain va recevoir un prix de la paix de la FIFA. "Ils ne devraient pas décerner ce prix", grince Blatter. Lui qui rêvait du Nobel de la paix, ça doit piquer. Et le trophée de la Coupe du Monde ? "Peut-être est-il déjà à la Maison-Blanche", balance-t-il.
Côté saoudien, c'est encore plus direct : "Un péril". Les pétrodollars du royaume décident de tout selon l'ancien patron. "Dès que le nouveau président a une idée, ils lui donnent l'argent pour la mettre en œuvre". Tout le monde sait que l'argent roi transforme le foot en cirque géopolitique.
Cristiano dans le viseur
Même la star portugaise n'échappe pas aux critiques. Son petit match de suspension après son coup de sang contre l'Irlande ? Du favoritisme pur et simple. "C'est un principe inacceptable", tacle Blatter. Les règles, c'est pour Nicolas qui paie sa place au stade, pas pour les ambassadeurs dorés du foot business.
À 89 ans, Sepp Blatter nous rappelle une vérité : quand les élites déconnectées du sport roi se battent pour le pouvoir, c'est toujours l'âme du football qui trinque.